CAPART (Jean)

CAPART, Jean (Bruxelles, 21 février 1877 – Etterbeek, 16 juin 1947), égyptologue, fondateur de l’égyptologie belge, conservateur de musées et professeur d’université.

Jean Capart est le deuxième des dix enfants du Dr Alphonse Capart, un oto-rhino-laryngologiste réputé, et d’Alida Carbonnelle. Il grandit à Bruxelles dans une famille bourgeoise où la religion catholique tient une place importante. En 1899, il épouse Alix Idiers (1878-1911) qui lui donne huit enfants. Devenu veuf, il se remarie en 1913 avec Marguerite Thirionet (1878-1955) qui lui donne quatre autres enfants, parmi lesquels l’océanographe André Capart.

Passionné par l’Égypte dès son plus jeune âge, il donne sa première conférence illustrée à l’âge de quinze ans. À ce moment, il n’est encore qu’un chercheur sans formation et isolé au point de n’avoir personne en Belgique avec qui partager le fruit de ses recherches. Peu à peu, il se constitue une bibliothèque égyptologique et papyrologique dont il fera don à l’État belge en 1901 et qui compte aujourd’hui parmi les plus riches au monde. Lorsqu’il termine ses humanités gréco-latines en 1893, il n’existe pas encore en Belgique d’enseignement organisé en égyptologie. C’est la raison pour laquelle il entreprend des études de droit, d’abord au Collège Notre-Dame de la Paix à Namur (l’actuelle Université de Namur), puis à l’Université Libre de Bruxelles. En juillet 1898, il décroche son diplôme de docteur avec une thèse consacrée à l’histoire du droit pénal égyptien ancien.

En 1896, il publie son premier article scientifique sur l’Égypte, ce qui lui vaut d’être invité par l’égyptologue français Gaston Maspero à participer au 11e Congrès des orientalistes qui se tient à Paris l’année suivante. À partir de 1897, il est chargé de mettre en ordre la modeste collection égyptienne des Musées royaux des Arts décoratifs et industriels de Bruxelles et d’en établir le catalogue. De juillet 1898 à mai 1899, muni d’une bourse d’études, il étudie l’égyptologie à l’étranger, d’abord aux Pays-Bas, puis en Allemagne, en Angleterre et en France. Il suivra plus tard des cours de langue copte à l’Université catholique de Louvain.

Aux Musées royaux des Arts décoratifs et industriels de Bruxelles (rebaptisés officiellement en 1912 Musées royaux du Cinquantenaire, puis en 1929 Musées royaux d’Art et d’Histoire), la carrière de Capart s’étire sur un demi-siècle : entre 1897 et 1947, il est successivement collaborateur libre (1897-1900), conservateur-adjoint (1900-1911), conservateur (1911-1912), conservateur et secrétaire-adjoint à la direction des musées (1912-1925), conservateur en chef (1925-1942) et conservateur en chef honoraire (1942-1947). Durant ce demi-siècle, on le retrouve au cœur de tous les grands travaux et de toutes les réformes: création d’un « bulletin » des musées, mise sur pied d’un service éducatif, équipement d’un laboratoire, construction de nouvelles salles d’exposition, implantation d’instituts scientifiques, etc. Quant à son impact personnel sur l’accroissement des collections (et de la collection égyptienne en particulier), il est réel. Au début du siècle, par exemple, c’est sous son impulsion que l’État belge accepte de souscrire au Egypt Exploration Fund et à d’autres sociétés anglaises de fouilles. Grâce à ce système, le musée recueillera annuellement, durant trois décennies, une part des antiquités découvertes en Égypte. Indépendamment de cela, soutenu tantôt par le gouvernement tantôt par des mécènes, il participe à des ventes publiques, achète sur le marché des antiquités et recueille tout ou partie de collections privées. En règle générale, il cherche à acquérir des pièces représentatives de toutes les époques de l’histoire égyptienne, de la préhistoire à l’époque gréco-romaine, et de tous les aspects de la civilisation pharaonique. Citons, parmi plus de 8 000 pièces acquises par lui, le linteau de Séthi Ier, le Livre des Morts à vignettes de Neferrenpet, la momie dite de la Brodeuse, le fragment de stèle du roi Den ou encore le relief de la reine Tiyi. En parallèle à sa carrière en Belgique, il mène carrière aux États-Unis. En 1924, il devient Honorary Member de l’American Association of Museums. De 1932 à 1939, il est Advisory Curator du Brooklyn Museum de New York. À ce titre, il réorganise le Wilbour Fund avant de se voir confier la gestion effective de la section égyptienne du musée.

S’il compte beaucoup sur les fouilles d’autrui, Jean Capart tarde à fouiller lui-même en Égypte. Faute de moyens… Au total, sur les treize voyages qu’il effectuera dans ce pays au cours de sa vie, six seulement seront consacrés à des fouilles. Après avoir effectué en 1900-1901 une première mission de reconnaissance dans la vallée du Nil, il se rend en 1905-1906 à Saqqara pour y prélever, avec l’aide de l’archéologue anglais James E. Quibell, la chapelle funéraire du mastaba de Neferirtenef que l’ingénieur belge Edouard Empain offre à son pays. Après ce coup d’éclat, une époque difficile débute pour lui. Sur le plan privé d’abord : déjà éprouvé par le décès de plusieurs de ses enfants, il perd sa première épouse en 1911. Sur le plan professionnel ensuite : une succession d’événements viennent contrarier sa carrière. En 1907, à la demande d’Empain, il entreprend sur le site de la future ville d’Héliopolis les premières fouilles spécifiquement belges en Égypte. Hélas, elles se soldent par un demi-échec. Quelques mois plus tard, une mission de sauvetage en Nubie qu’il avait soigneusement préparée est annulée à la dernière minute. Enfin, dans les années 1908-1909, il est la victime naïve d’une escroquerie retentissante : l’affaire des faux scarabées de Néchao. Ayant acheté deux scarabées relatant unesoi-disant circumnavigation de l’Afrique à l’époque du pharaon Néchao II (7e s. av. J.-C.), il est mis en échec par des savants prussiens qui démontrent que ces scarabées sont faux. Tandis que les faussaires sont arrêtés et condamnés, il doit lui-même faire face à une violente campagne de dénigrement dans la presse avant de parvenir à rétablir sa réputation scientifique. Nonobstant ce faux pas, il entretient les meilleures relations avec les universités, académies et sociétés savantes de son temps. En Belgique, il est notamment membre de la Société royale d'Archéologie de Bruxelles, de la Société d’Anthropologie de Bruxelles, de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, de l’Académie royale d’Archéologie de Belgique et de l’Académie royale de Belgique, ainsi que secrétaire-président de l’Office national des Musées de Belgique, vice-président de la Société belge d’Études orientales et président de la Société royale de Géographie. À l’étranger, il est notamment membre de l’Institut égyptien du Caire, du comité de la Société française d’Égyptologie, du Liverpool’s Excavation Committee, de la Vooraziatisch-Egyptisch Gezelschap « Ex Oriente Lux » (Leyde), du Czechoslovak Oriental Institute (Prague), de la Academia National de Belas Artes (Lisbonne), de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts (Arras) et de l’Académie malgache (Tananarive). Mais aussi Corresponding Fellow de la British Academy (Londres), professeur d’échange à l’Université de Lyon, Local Secretary puis Honorary Vice-President du Egypt Exploration Society (Londres), Local Secretary de l’Egyptian Research Account (Londres) et docteur honoris causa de l’Université de Montréal. Sa renommée internationale, Capart la doit avant tout à sa connaissance approfondie de la civilisation égyptienne et, plus spécifiquement, de l’art égyptien auquel il consacre l’essentiel de ses nombreuses publications scientifiques et de vulgarisation (cf. aperçu en annexe). Écrivain prolixe, il est, par ailleurs, un orateur très apprécié. En dehors de sa participation à des colloques ou à des congrès, il donne d’innombrables conférences un peu partout en Europe, au Moyen-Orient et dans les deux Amériques. Il s’illustre aussi dans des « causeries radiophoniques » et met en scène des spectacles teintés d’égyptomanie dans lesquels il apparaît déguisé en scribe égyptien.

Son aptitude à se produire devant des publics variés le conduit, dès le début de sa carrière, vers l’enseignement supérieur. En 1900, on lui confie un cours d’égyptologie dans le cadre de l’extension de l’ULB et, à partir de 1904, des cours pratiques d'archéologie au Cinquantenaire. Le 15 novembre 1902, il devient, à l’Université de Liège, le premier titulaire de la première chaire d’égyptologie créée en Belgique. Il est chargé de cours (1902-1910) puis professeur (1910-1929) attaché à l’Institut supérieur d’Histoire de l’Art et d’Archéologie. Durant la Première Guerre mondiale, sa carrière professorale à Liège est interrompue. L’essentiel de son activité se concentre alors à Bruxelles où, malgré les risques encourus, il tient tête aux Allemands tout en s’occupant de la diffusion de livres et de journaux clandestins.Après la guerre, il reprend son enseignement à l’ULg. Il devient président de l’Institut supérieur d’Histoire et de Littérature orientales en 1924et accède à l’honorariat en 1929. En dehors de l’université, il se montre également actif dans plusieurs instituts supérieurs bruxellois (Société des Cours d'Art et d'Archéologie, École supérieure de Jeunes Filles, École Saint-Luc, …).

Le principal tournant de la carrière de Jean Capart se produit durant l’hiver 1922-1923 lorsque la reine Élisabeth et le prince héritier Léopold lui proposent de les accompagner en Égypte où ils ont été invités à assister à l’ouverture officielle de la chambre funéraire du pharaon Toutankhamon. Le 18 février 1923, il lui échoit ainsi l’honneur d’être l’un des premiers et des seuls égyptologues au monde à pouvoir pénétrer dans le célèbre tombeau avant qu’il ne soit vidé de son précieux contenu. Le voyage royal de 1923 marque le début d’une amitié sincère entre Jean Capart et la reine Élisabeth, amitié qui se renforcera encore en 1930 lorsque l’égyptologue sera à nouveau invité à la guider (ainsi que le roi Albert Ier) lors d’un voyage mi-officiel mi-privé en Égypte. Plus immédiatement, le voyage de 1923 suscite la publication d’un best-seller de Capart (Toutankhamon) et la créationd’une fondation destinée à soutenir le développement des études égyptologiques en Belgique. Le 1er octobre 1923 naît la Fondation égyptologique Reine Élisabeth (FÉRÉ) qui sera rebaptisée en 2004 Association égyptologique Reine Élisabeth (AÉRÉ). Établie au Cinquantenaire sous le haut patronage conjoint de la reine des Belges et du roi d’Égypte, sa direction est confiée à Jean Capart. Peu à peu, ce dernier s’entoure d’une équipe de collaborateurs qui lui resteront dévoués : Marcelle Werbrouck (la première femme égyptologue belge), Arpag Mekhitarian, Éléonore Bille-De Mot, Marie Weynants-Ronday, Suzanne Berger, Marcel Hombert, Claire Préaux, Eugénie De Keyser et quelques autres. Au cours du quart de siècle qu’il passe à la tête de la FÉRÉ, Capart en réalise la plupart des objectifs : enrichissement de la Bibliothèque de l’Antiquité et des archives photographiques du musée, organisation de conférences et d’expositions, organisation de voyages, etc. Dans la foulée, il fonde et dirige la Chronique d’Égypte, revue semestrielle considérée depuis comme l’une des plus prestigieuses au monde dans sa spécialité. Il crée aussi les éditions de la FÉRÉ qui publient à la fois des travaux spécialisés et des œuvres de vulgarisation scientifique. Enfin, avec ses fouilles dans la chapelle du dieu Thot à Tell Héou (1927), il relance la recherche archéologique belge en Égypte. En février 1937, aidé financièrement par son ami et mécène Marius de Zayas, par ailleurs figure marquante de l’histoire artistique américaine du XXe s., il entame l’exploration d’Elkab (Nekheb), l’ancienne capitale religieuse de la Haute-Égypte. Il poursuit ses travaux en 1938, puis en 1945-1946 avec l’appui des autorités belges. Au terme de trois campagnes de fouilles, il aura réussi à tracer les plans de l’imposante cité d’Elkab et de ses temples, à mettre au jour une importante quantité de monuments et d’artefacts et, par-dessus tout, à démontrer le rôle primordial joué dans l’histoire religieuse de l’Égypte par la déesse-vautour Nekhbet.

Dans l’entre-deux-guerres, grisé par le succès grandissant de la Fondation égyptologique reine Élisabeth, Capart ambitionne de faire de sa ville natale la capitale de l’égyptologie. Parmi les initiatives concrètes qu’il prend à cet effet, on trouve l’organisation des Semaines égyptologiques et papyrologiques  de Bruxelles (1930, 1935) et du 20e Congrès des orientalistes de Bruxelles qu’il préside (1938). En 1940, il achève la mise à l’abri des collections du Cinquantenaire et devient président de l’Académie royale de Belgique. Durant la Seconde Guerre mondiale, ne pouvant plus quitter la Belgique, il poursuit ses travaux et s’efforce de maintenir les liens entre égyptologues de toutes nationalités. Connu pour son hostilité au national-socialisme, il estdénoncé à la gestapo par l’égyptologue allemand Hermann Grapow. Il subit alors des pressions telles qu’il doit renoncer à ses fonctions à la tête du Cinquantenaire. Il reste cependant directeur de la FÉRÉ. A l’automne 1945, les hostilités finies, il retourne en Égypte. Mais, en février 1946, après avoir appris l’incendie du Musée du Cinquantenaire et avoir lui-même échappé à la mort lors d’une émeute nationaliste au Caire, il décide de rentrer en Belgique plus tôt que prévu. Au printemps 1947, bien qu’âgé de 70 ans, il accepte la présidence de la nouvelle Association égyptologique internationale. Mais, quelques semaines plus tard, le 16 juin 1947, il décède à la clinique Saint-Joseph d’Etterbeek (Bruxelles) des suites d’une opération chirurgicale.

Considéré comme le fondateur de l’égyptologie belge et comme la grande figure du Musée du Cinquantenaire au XXe siècle, Jean Capart laisse derrière lui une œuvre égyptologique et muséale colossale à défaut d’être toujours spectaculaire. Plusieurs décennies après sa mort, son empreinte dans l’historiographie de l’Égypte reste importante. Bien que largement oublié du grand public, il a laissé des traces dans la culture populaire : avant de servir de modèle à un timbre-poste (1977), il a inspiré plusieurs auteurs de bandes dessinées, notamment Edgar-Pierre Jacobs qui l’a caricaturé sous les traits du Dr Grossgrabenstein (Blake et Mortimer. Le Mystère de la Grande Pyramide) et Hergé (Tintin et les Cigares du Pharaon). À Woluwé-Saint-Pierre, commune bruxelloise où il fut domicilié de 1905 à sa mort et où il repose, une place et un parc portent aujourd’hui son nom. Pionnier de l’archéologie belge en Égypte, il a posé les jalons d’une aventure belge outre-mer, aventure qui se poursuit encore de nos jours.

 

Jean-Michel Bruffaerts
Collaborateur scientifique des Musées royaux d’art et d’histoire, Bruxelles
19 septembre 2014
jmbruffaerts@gmail.com

 

Bibliographie

 

Sources inédites 

  • Archives de l’Association égyptologique Reine Élisabeth, Bruxelles : Dossiers nominatifs - Dossiers généraux - Journaux de fouilles - Divers
  • Archives des Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles : Papiers Capart et divers
  • Archives du Palais royal, Bruxelles : Secrétariat privé du roi Albert et de la reine Élisabeth - Secrétariat de la reine Élisabeth - Fonds Goffinet
  • Archives du Ministère des Affaires étrangères, Bruxelles : Archives diplomatiques/ Dossiers AF 10 (Égypte) - Archives du Protocole/Dossier Afrique/NA 13533
  • Archives privées de la Famille Capart et de l’auteur de la notice : Correspondances - Journaux personnels - Divers

 

 

Sources publiées

a) Œuvres de Jean Capart (liste non exhaustive)

  • Capart (J.), Les Débuts de l’Art en Égypte, Bruxelles, Vromant & Cie, 1903-1904.
  • Capart (J.), Bulletin critique des religions de l’Égypte, in Revue d’Histoire des Religions (Paris), 1904-1909.
  • Capart (J.), Chambre funéraire de la VIe dynastie aux Musées Royaux du Cinquantenaire, Bruxelles, Vromant & Cie, 1906.
  • Capart (J.), Une rue de tombeaux à Saqqarah, Bruxelles, Vromant & Cie, 1907, 3 vol.
  • Capart (J.), L’Art égyptien, Choix de documents accompagnés d’indications bibliographiques, Bruxelles, Vromant & Cie, 1908-1947. Plusieurs séries et volumes.
  • Capart (J.), Abydos. Le Temple de Séthi Ier. Étude générale, Bruxelles, Rossignol & Van den Bril, 1912.
  • Capart (J.), Les Monuments dits Hycksos, inAnnales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, XXVII, 1913, pp. 121-156.
  • Capart (J.), Les origines de la civilisation égyptienne,in Bulletin de la Société d’Anthropologie de Bruxelles, XXXIII, 1914, pp. 133-162.
  • Capart (J.), Un roman vécu il y a vingt-cinq siècles. Histoire des relations d’une famille sacerdotale égyptienne avec les prêtres du Temple de Teuzoi depuis l’an IV du règne de Psamétique Ier jusqu’à l’an IX du règne de Darius (VIIe et VIe siècles av. J.-C.) par Pétéisis fils d’Essemteu. Adaptation de Jean Capart, Bruxelles, Vromant & Cie, 1914.
  • Capart (J.), Leçons sur l’art égyptien, Liège, impr. H. Vaillant-Carmanne, 1920.
  • Capart (J.), Toutankhamon, Bruxelles, Vromant & Cie, 1923.
  • Capart (J.), La place de l’Égypte dans l’histoire de la civilisation,in Bulletin de la Société d’Anthropologie de Bruxelles, XXXVI, 1923.
  • Capart (J.), Thèbes. La Gloire d’un Grand Passé, Bruxelles, Vromant & Cie / FÉRÉ, 1925. En collaboration avec Marcelle Werbrouck. (Prix Delalande-Guérineau de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres de Paris).
  • Capart (J.), Documents pour servir à l’étude de l’Art égyptien, Paris, Pégase, 1927-1931, 2 vol.
  • Capart (J.), Memphis. À l’ombre des Pyramides, Bruxelles, Vromant & Cie / FÉRÉ, 1930. Avec la collaboration de Marcelle Werbrouck. (Prix du 10e Concours quinquennal des sciences historiques organisé par le gouvernement belge).
  • Capart (J.), Propos sur l’Art égyptien, Bruxelles, FÉRÉ, 1931.
  • Capart (J.), Le Temple des Muses, Bruxelles, MRAH, 1932.
  • Capart (J.), Les Limites de l’Art égyptien, in Bulletin de l’Office international des Instituts d’Archéologie et d’Histoire de l’Art (Paris), III, 1936, n° 7, pp. 34-51.
  • Capart (J.), Makit. Une histoire de souris au temps des pharaons, Bruxelles-Paris, Office de Publicité - J. De Gigord, 1937.
  • Capart (J.), Le Papyrus Léopold II aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles et le Papyrus Amherst à la Pierpont Morgan Library de New York, Bruxelles, Patrimoine des MRAH, 1939. En collaboration avec Alan H. Gardiner
  • Capart (J.), Fouilles de El-Kab. Documents, Bruxelles, FÉRÉ, 1940-1947. Plusieurs volumes parus.
  • Capart (J.), La Beauté égyptienne. Anthologie, Bruxelles, Office de Publicité, 1941.
  • Capart (J.), Le Message de la Vieille Égypte, Bruxelles, Office de Publicité, 1941.
  • Capart (J.), La conception moderne des musées, Paris, Office international des Musées, 1941. En collaboration avec Jean Lameene.
  • Capart (J.), L’Amérique telle qu’on la dépeint et telle qu’elle est, Bruxelles, De Visscher, 1945.
  • Capart (J.), Que Lire ?Anthologie d’appréciations sur les meilleurs livres des littératures anciennes et modernes, Bruxelles-Paris, Vromant, 1945.
  • Capart (J.), Je lis les hiéroglyphes, Bruxelles, Office de Publicité, 1946.
  • Capart (J.), Fouilles en Égypte.El Kab. Impressions et souvenirs, Bruxelles, FÉRÉ, 1946.
  • Capart (J.), Pour faire aimer l’art égyptien, Bruxelles, FÉRÉ, 1949 (posthume).

 

Travaux scientifiques

  • Brasseur-Capart (A.-M. & A.), Jean Capart ou le rêve comblé de l’égyptologie, Bruxelles, Arts & Voyages – Lucien De Meyer, 1974.
  • Bruffaerts (J.-M.), Bruxelles, capitale de l’égyptologie. Le rêve de Jean Capart (1877-1947), in Bickel (S.), Fischer-Elfert (H.-W.), Loprieno (A.), Richter (S.), éds., Ägyptologen und ÄgyptologienzwischenKaiserreich und Gründung der BeidenDeutschenStaaten. Reflexionenzur Geschichte und Episteme einesaltertumswissenschaftlichenFachsim 150. Jahr der ZeitschriftfürÄgyptischeSprache und Altertumskunde, Berlin,AkademieVerlag - De Gruyter, 2013, pp. 193-241.
  • Bruffaerts (J.-M.), Jean Capart, pionnier des fouilles belges en Égypte, inCeci n'est pas une pyramide… Un siècle d'archéologie belge en Égypte, Leuven-Paris, Peeters, 2012, pp. 20-31.
  • Bruffaerts (J.-M.), Les fouilles archéologiques belges à Héliopolis. La campagne de 1907 (Jean Capart), in Van Loo (A.) et Bruwier (M.-C.) (éd.), Héliopolis, Bruxelles, Mercator, 2010, pp. 35-38.
  • Bruffaerts (J.-M.), Capart-Warocqué : une amitié manquée, in Derriks (L.) & Delvaux (L.), éds., Antiquités égyptiennes au Musée royal de Mariemont, Morlanwelz, 2009, pp. 39-48.
  • Bruffaerts (J.-M.), Jean Capart et la reine Tiyi, "la Joconde du Cinquantenaire", in Bulletin des Musées royaux d’Art et d’Histoire (Bruxelles) (= BMRAH), 80, 2009, pp. 5-20.
  • Bruffaerts (J.-M.), Les coulisses d'un voyage royal. Le roi Albert et la reine Élisabeth en Égypte avec Jean Capart (1930), in Museum Dynasticum (Bruxelles) (= MD), XVIII, 2006, no 1, pp. 28-49.
  • Bruffaerts (J.-M.), Un mastaba égyptien pour Bruxelles, inBMRAH, 76, 2005, pp. 5-36.
  • Bruffaerts (J.-M.), Destins égyptologiques croisés : Alexandre Moret et Jean Capart, in Bruwier (M.-C.), éd., Livres et archives de l’égyptologue Alexandre Moret (1868-1938) à Mariemont. Catalogue de l’exposition organisée au Musée royal de Mariemont du 24 mars au 2 juin 2000, Morlanwelz, 2000, pp. 11-17.
  • Bruffaerts (J.-M.), Une reine au pays de Toutankhamon, in MD, X, 1998, no 1, pp. 3-35.
  • Mairesse (F.), Le "Système Capart". L’art de penser et gérer les musées. Mémoire présenté en vue de l’obtention du titre de licencié en Histoire de l’Art et Archéologie, orientation Art contemporain, Bruxelles, 1993-1994, 2 vol.
  • Mairesse (F.), Jean Capart et la gestion des Musées royaux d'Art et d'Histoire durant l'Entre-deux-guerres, in BMRAH, 71, 2000, pp. 31-41.
  • Mekhitarian (A.)&Capart (Jean-François-Désiré), in Biographie nationale, XLIV, dernier suppl. t. XVI, fasc. 1, Bruxelles, 1985, col. 141-151.
  • Warmenbol (E.), Jean Capart (1877-1946), in Institut supérieur d'Histoire de l'Art et d'Archéologie de Bruxelles 1903-2003. Centième anniversaire, Bruxelles, ISHAA, 2003, pp. 34-35.
  • Warmenbol (E.) &Bruffaerts (J.-M.), L'égyptologue Jean Capart entre religions et laïcités (1895-1911), in L'école bruxelloise d'étude des religions: 150 ans d'approche libre-exaministe du fait religieux, Bruxelles, EME, 2012, pp.  99-128.

 

Tomaison

Biographical Dictionary of Overseas Belgians